Wasiu Ayinde Barrister – Jo Fun Mi (Dance for Me) – OLPS 1361, 1990 (Cassette)
Wasiu commence par rendre un vibrant hommage à Nelson Mandela (1918-2013), qui venait juste d'être libéré de prison en Afrique du Sud (A1), suivi de medleys qui tissent ensemble plusieurs morceaux avec des percussions traditionnelles aux rythmes rapides et fougueux, comprenant notamment des cloches agogo et des tambours parlants gan gan, des chœurs et la voix intense et puissante de Wasiu (A2, B). Ici, Wasiu rend grâce à Oluwa (Dieu en yoruba), chante les louanges de divers dignitaires et raconte des histoires, le tout ponctué de proverbes et de paraboles yoruba.
Please help me purchase important traditional records to pursue my global curation project and share the best finds with you on this blog:
Following our introduction to
Yoruba Fuji music, with a post by the genre’s founder Sikiru Ayinde
Barrister (1948-2010), we now present Wasiu Ayinde Barrister (b. 1957), a Fuji singer
from the next generation, who subsequently redubbed himself King Wasiu Ayinde Marshall 1,
dropping the acquired name of his mentor (Barrister).
When I traveled to
Lagos in July 1990, Wasiu’s latest release, Jo
Fun Mi, was all the rage, as it embodied the spirit of Lagos’s urban
excitement and frenzy still rooted in Yoruba culture. The album was playing everywhere
in the city and had Lagosians of all ages and walks of life swaying to the
rapturous beat. This was the first time I heard Fuji music, when I discovered
the likes of Wasiu, Barrister and Kollington Ayinla (b.1953).
Wasiu starts off with
a rousing tribute to Nelson Mandela (1918-2013), who had just been released
from prison in South Africa (A1), followed by medleys that seamlessly weave
several tracks together with fiery fast-tempoed traditional percussion, including
agogo bells and talking drums, backing vocals and Wasiu’s intense, powerful
voice (A2, B). Here Wasiu gives thanks to Oluwa
(God in Yoruba), sings the praises of various dignitaries and narrates stories,
all interspersed with Yoruba proverbs and parables.
Suite à notre introduction
à la musique Fuji en langue Yoruba, avec un post du fondateur du genre Sikiru
Ayinde Barrister (1948-2010), nous présentons cette fois Wasiu Ayinde Barrister
(né en 1957), un chanteur Fuji de la nouvelle génération, qui se fera appeller King
Wasiu Ayinde Marshall 1 au début des années 1990, abandonnant ainsi la référence
à son mentor (Barrister).
A Lagos en juillet 1990, le dernier disque de Wasiu, Jo Fun Mi, faisait fureur. Cette oeuvre semblait incarner l'esprit d'excitation urbaine et la frénésie de Lagos tout en maintenant un ancrage dans la culture traditionnelle yoruba. L'album jouait partout en ville et les lagosiens de tous âges et de tous horizons esquissaient de petits pas de danse ou balançaient la tête à l’écoute des rythmes endiablés de cette musique. C’est ainsi que je découvris la musique Fuji et ses principaux artistes, notamment Wasiu, Barrister et Kollington Ayinla (né en 1953).
A Lagos en juillet 1990, le dernier disque de Wasiu, Jo Fun Mi, faisait fureur. Cette oeuvre semblait incarner l'esprit d'excitation urbaine et la frénésie de Lagos tout en maintenant un ancrage dans la culture traditionnelle yoruba. L'album jouait partout en ville et les lagosiens de tous âges et de tous horizons esquissaient de petits pas de danse ou balançaient la tête à l’écoute des rythmes endiablés de cette musique. C’est ainsi que je découvris la musique Fuji et ses principaux artistes, notamment Wasiu, Barrister et Kollington Ayinla (né en 1953).
Wasiu commence par rendre un vibrant hommage à Nelson Mandela (1918-2013), qui venait juste d'être libéré de prison en Afrique du Sud (A1), suivi de medleys qui tissent ensemble plusieurs morceaux avec des percussions traditionnelles aux rythmes rapides et fougueux, comprenant notamment des cloches agogo et des tambours parlants gan gan, des chœurs et la voix intense et puissante de Wasiu (A2, B). Ici, Wasiu rend grâce à Oluwa (Dieu en yoruba), chante les louanges de divers dignitaires et raconte des histoires, le tout ponctué de proverbes et de paraboles yoruba.
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Our
other Fuji music share:
Sikiru Ayinde Barrister - Fuji Exponent Vol. 8 - AS
46-L, 1976, here
Photographs below
are from The Dances of Africa by
Michel Huet, Harry N. Abrams, 1996:
Yoruba Gelede masquerade in the Cové region, Bénin:
an Ayoko mask on stilts and a hyena,
and two female masks representing Ibedji (twins) which play a central role in Yoruba traditions.
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Teşekkürler...
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