Saturday, March 31, 2018

INDIA – INDE Lalgudi Jayaraman with Lalgudi Shrimathi – HMV 7 EPE 1614

INDIA – INDE
Lalgudi Jayaraman with Lalgudi Shrimathi – HMV 7 EPE 1614 – 1962 (Vinyl 7 inch, 45 RPM)
Carnatic Raga Indian music musique indienne violin
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Lalgudi Jayaraman (1930-2013) was one of the finest South Indian violinists, who, along with a great solo career, accompanied many leading Carnatic vocalists, such as M.D. Ramanathan and Maharajapuram Santhanam. Here Lalgudi, accompanied by his sister Shrimathi, weaves lyrical and conceptual forms that transcend the South Indian genre to touch upon the universal. The great classical violinist Yehudi Menuhin was once so impressed by Lalgudi’s playing he gave him his own violin.

Lalgudi Jayaraman (1930-2013) était l'un des tout meilleurs violonistes d'Inde du sud, qui, en plus d'une grande carrière solo, a accompagné de nombreux chanteurs carnatiques de renom, tels que M.D. Ramanathan et Maharajapuram Santhanam. Ici, Lalgudi, accompagné par sa sœur Shrimathi, tisse des formes lyriques et conceptuelles qui transcendent le genre carnatique pour toucher à l'universel. Le grand violoniste classique Yehudi Menuhin a été tellement impressionné par le jeu de Lalgudi lors d'un récital qu'il lui a donné son propre violon.

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The cover of this record was designed by South-Indian classical dancer and teacher Amala Devi.

Postcard of Nandi (bull) in Mysore, late 19th century:


art nandi bull mysore late 19th century 19e siecle toro



Tuesday, March 27, 2018

NIGERIA – NIGÉRIA Sikiru Ayinde Barrister & His Golden Fuji Group – Fuji Exponent Vol. 8 – Africa Song Ltd - AS 46-L, 1976 (LP)

NIGERIA – NIGÉRIA
Sikiru Ayinde Barrister & His Golden Fuji Group – Fuji Exponent Vol. 8 – Africa Song Ltd - AS 46-L, 1976 (LP)
(1948-2010)
Nigerian Music Yoruba traditional modern musique traditionnelle moderne African Africaine

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The first time I visited Lagos, in 1990, I was accompanied by a seasoned Lagosian who drove us in from Benin. We headed straight for the massive central market (before visiting Fela Kuti’s shrine), where I was astounded by the music blasting everywhere at full volume. How could such rootsy percussion-based music be cherished by these tough city dwellers when their counterparts in other far less urbanized African cities were mostly listening to modern African music, often tinged with sentimentalism?

It’s all about culture. Lagos, Nigeria’s beating economic heart and home to myriad people from many countries and regions, is first and foremost the capital of the Yoruba. And, because of its huge population, Nigeria is a world onto itself which doesn't need to look elsewhere. Alhaji Sikiru Ayinde Barrister's "Fuji" music, both modern and steeped in tradition, was all the rage (the name was inspired by Japan’s Mount Fuji, the mountain of love and peace!). Barrister's Yoruba Islamic "Were" style of music evolved over time and became increasingly secular, with Barrister later incorporating Juju-style guitars and electronic instruments for a modern touch. But the core of his music always remained his 15- to 25-member band of superb percussionists playing traditional Yoruba instruments accompanied by the singer's beautiful voice.

Barrister was a highly sought after MC, conveying great prestige to lavish marriage celebrations which drew distinguished guests along with crowds of the uninvited hoping to hear the music or even catch a glimpse of the "Balaa of Lagos." Barrister's majestic voice accompanied by frenetic multilayered drumming created a feeling of excitement and was absolutely the ultimate for dancing. I had the great privilege of seeing him perform twice in the 1990s. Most regrettably, he is largely unknown outside the Yoruba community.

After posting Yoruba Apala and Sakara music, we now feature Yoruba Fuji with this traditional-sounding early Barrister record from 1976. Side A is a very slow track, requiring much greater rhythmic precision than fast-tempoed music. Side B is a true delight, featuring gorgeous fading backup vocals behind Barrister’s commanding voice.

La première fois que j'ai visité Lagos en 1990, je suis venu par la route du Bénin accompagné par un Lagosien au caractère bien trempé. Avant de visiter le « Shrine » de Fela Kuti, nous nous sommes rendus au marché central gigantesque où j'ai été immédiatement étonné par la musique qui résonnait partout à plein volume. Comment cette musique percussive aux sonorités si roots pouvait-elle être si appréciée par ces citadins endurcis alors que ceux des villes dans d'autres pays africains écoutaient essentiellement de la musique moderne souvent teintée de sentimentalisme ?

Tout part de l’importance de la culture. Lagos, le poumon économique du Nigéria qui abrite une foultitude de personnes venues de nombreux pays et régions, est avant tout la capitale des Yoruba. Et le fait que le Nigéria, de par son poids démographique, est un monde en soit qui n'a pas besoin de regarder ailleurs. La musique « Fuji » (dont le nom vient du Mont Fuji au Japon, la montagne de l'amour et de la paix !) inventée par Sikiru Ayinde Barrister faisait fureur. Les Lagosiens Yoruba adoraient ce musicien à la fois moderne et ancré dans la tradition. Le style musical de Barrister s'est progressivement modernisé au fil du temps, incorporant même des jeux de guitares de style Juju et des instruments électroniques. Mais le coeur de sa musique est toujours resté son groupe de 15 à 20 percussionnistes jouant des instruments traditionnels yoruba et sa voix impériale.

Barrister était un MC très recherché, qui conférait un grand prestige aux célébrations de mariage somptueuses. Sa présence attirait de nombreux invités de marque, sans compter la foule de badauds à l’extérieur venue pour écouter la musique et peut être même apercevoir le « Balaa of Lagos ». La voix majestueuse de Barrister accompagnée de percussions polyrythmiques frénétiques créaient une grande excitation et étaient le summum pour danser. J'ai eu le grand privilège de le voir deux fois en concert dans les années 1990. Barrister est malheureusement resté quasi inconnu en dehors de la communauté Yoruba.

Après nos posts sur les musiques Yoruba Apala et Sakara, nous présentons maintenant le style de musique Fuji, qui fait en quelques sortes le pont entre le monde traditionnel et le monde moderne. Voici un des premiers albums de Barrister avec une texture sonore traditionnelle datant de 1976. La face A est une piste très lente, nécessitant une précision rythmique beaucoup plus grande comparée à un tempo rapide. La face B avec ses sublimes chœurs tombants derrière sa voix magnifique est un vrai délice.

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Wednesday, March 21, 2018

SARDINIA – SARDAIGNE Music of Sardinia (Musica Sarda) Vol. 3 – Traditional Songs & Dances – Polyvocal Songs & Instrumental Music – Albatros VPA 8152

SARDINIA – SARDAIGNE
Music of Sardinia (Musica Sarda) Vol. 3 – Traditional Songs & Dances – Polyvocal Songs & Instrumental Music – Albatros VPA 8152, recorded 1953-1969 (LP)
Musica Sarda musique sarde traditionnelle traditional polyphonies polyphony

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The highly distinctive and immediately recognizable music from the Italian island of Sardinia features stunning polyphonic throat singing and the use of the launeddas, a polyphonic triple clarinet (which dates back to the eighth century B.C.) with one pipe that acts as a drone.
Volume 3 of the Albatros label’s wonderful three-record anthology showcases polyvocal songs on Side A and instrumental music, often played to accompany dancing, on Side B.

La musique Sarde porte une signature distinctive immédiatement reconnaissable, avec notamment des fascinants chants polyphoniques et le launeddas, une clarinette polyphonique à triples tuyaux (qui remonte au huitième siècle av. J.-C.) dont un est utilisé comme un bourdon vibrant sur une seule note.
Le volume 3 de cette superbe anthologie de trois disques du label Albatros présente des chants sur la Face A et de la musique instrumentale, qui accompagne le plus souvent la danse, sur la Face B.

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Thursday, March 15, 2018

CHINA Unesco Collection – A Musical Anthology of the Orient – BM 30 SL 2032

CHINA – CHINE
Unesco Collection – A Musical Anthology of the Orient – BM 30 SL 2032 (LP)
Traditional classical chinese music 古典中国音乐 musique chinoise traditionnelle

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This is one of my very favorite Chinese traditional music records, especially the fiery The Great Embuscade with Li Tingsong on the pipa lute (Side A2) and the introspective Flowing Waters performed by Guan Pinghu on the qin zither (Side B1).

Un de mes albums préférés de musique traditionnelle chinoise, avec notamment le fougueux La Grande Embuscade joué par Li Tingsong au luth pipa à 4 cordes (Face A2) et l’introspectif Eaux Courantes interprété par Guan Pinghu sur la cithare quin à 7 cordes (Face B1).


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MP3


"Only those who take leisurely what the people of the world are busy about can be busy about what the people of the world take leisurely."

Chang Ch’ao (Zhang Zhao), 156-236
(Translated by Lin Yutang in The Importance of Living, 1937)


"Si vous voulez faire en sorte 
         que votre expression poétique soit parfaitement réussie,
N’ayez pas d’aversion
         à l’encontre du calme ou du vide:
Car le calme
         parachève les divers mouvements;
Car le vide
         accueille en lui tous les mondes possibles."

Su Dongpo (ou Su Shi), 1037-1101
(Dans François Julien, L’éloge de la fadeurà partir de la pensée et de l’esthétique de la Chine, 1991)



Photographs below are from Trois Mille Ans de Peinture Chinoise by Yang Xin, Richard M. Barnhart, Nie Chongzheng, James Cahill, Lang Shaun and Wu Hung, Editions Philippe Picquier, 1997:

Art Chinese Traditional 中国传统艺术 art chinois traditionel



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Saturday, March 10, 2018

INDIA – INDE Imrat Khan – Raag Jog / Raag Asawari – HMV EASD 1345

INDIA – INDE
Imrat Khan – Raag Jog & Raag Asawari – HMV EASD 1345, 1969 (LP)
(1935-2018)
Hindustani Raga Indian music musique indienne sitar surbahar tabla

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Here’s another excellent sitar player, considered one of the last masters of the surbahar (the bass sitar), which produces deep and mellow sonorities similar to the ancient bin (veena). The instrument is very much a family heritage, as it was invented by Imrat Khan’s great-grandfather, Sahabdad Khan, with his father, Enayat Khan (1894–1938) and brother, Vilayat Khan (1928-2004) also carrying on the tradition. Khan, accompanied by Shanta Prasad (1921-1994) on tabla, plays sitar on side A and surbahar on side B.

Voici un autre excellent joueur de sitar, également considéré comme l'un des derniers maîtres du surbahar (le sitar basse) qui produit des sonorités profondes et envoûtantes qui rappellent l'ancien bin (veena). Cet instrument est une véritable affaire de famille ayant été inventé par l'arrière-grand-père d'Imrat Khan, Sahabdad Khan, et son père Enayat Khan (1894-1938) et son frère Vilayat Khan (1928-2004) perpétuant également la tradition. Imrat Khan, accompagné aux tablas par Shanta Prasad (1921-1994), joue du sitar sur la face A et du surbahar sur la face B. 


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Flac 

Tuesday, March 6, 2018

ABU DHABI / BAHRAIN – BAHREÏN Sur la Côte des Pirates – Les Émirats du Golfe Arabique – Disques Alvarès C 471

ABU DHABI / BAHRAIN – BAHREÏN
Sur la Côte des Pirates – Les Émirats du Golfe Arabique  – Disques Alvarès C 471, recorded by Karen and Alain Saint-Hilaire (LP)
Emirates Emirati arab traditional music musique traditionnelle الموسيقى العربية التقليدية

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According to Marco Polo's writings, the islands around Bahrain were home to the Abd-ul-Kais pirate tribe in the 7th century. Some two centuries later, Chinese ships navigating the Persian Gulf required the protection of 500 armed men to ward off these marauders. From the late 18th century to the mid-19th century these waters were called "the Pirate Coast." 

This LP offers a rare glimpse into the region’s excellent traditional music, featuring ‘ud (arab luth), ney (flute), quanun (zither), jirba and habban (reeds and bagpipes), tabl (drums), tar (frame drum) and the ancient tanbura (lyre), whose sounds are reminiscent of the acoustic bass. 

Selon les écrits de Marco Polo, à partir du VIIe siècle, les îles autour de Bahreïn abritaient l'Abd-ul-Kais, une tribu pirate. Deux siècles plus tard, les navires chinois naviguant dans le golfe Persique étaient gardés par des centaines d'hommes en armes pour protéger leurs précieuses cargaisons. De la fin du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle, ces eaux étaient appelées « la côte des pirates ». 

Ce LP offre un aperçu de l'excellente musique traditionnelle de la région, avec le 'ud (luth arabe), le ney (flûte), le kanun (cithare), le jerba et le haban (instrument à anche et cornemuse), le tambour, le tar (tambourin) et l'antique tamboura (lyre), dont les sonorités rappellent la basse acoustique.

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Thursday, March 1, 2018

GABON Musiques des Mitsogho et des Batéké – Collection Musée de l'Homme Ocora OCR 84

GABON
Musiques des Mitsogho et des Batéké  Collection Musée de l'Homme Ocora OCR 84, recorded by Pierre Sallée 1965-1968 (LP)
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Side A of this compelling Ocora record from Gabon, in Equatorial Africa, features ritual music of the Bwiti, an all-male secret society within the Mitsogho tribe. Initiates must undergo a long and complex initiation process that includes ingestion of the sacred iboga tree, whose bitter root is chewed in order to enter other dimensions and see the past, present, and future of their own lives. This multi-sensory journey is conducted under the guidance of elders who interpret the initiates' spectacular visions, a journey each initiate will experience one more time on the day of his death. Bwiti masks (pictured) are used during the ceremony. This initiation is essential to Mitsogho culture and adepts assume the role of cultural and religious guardians bound by total secrecy. Side B features vocal and instrumental music of the Batéké

Cet excellent 33 tours Ocora enregistré au Gabon en Afrique équatoriale nous fait découvrir la musique rituelle Mitsogho du Bwiti sur la face A. Les nouveaux adeptes de cette société secrète exclusivement masculine suivent un long parcours initiatique qui culmine dans la consommation de l’écorce amère de l’iboga sacré donnant accès à d’autres dimensions. Ce voyage initiatique qui transcende le temps et l’espace s’opère sous la conduite de sages qui interprètent les visions fantastiques de l’adepte qui voit le passé, le présent et le futur de sa propre existence et qui vivra dorénavant simultanément dans deux dimensions. Il revivra ce voyage une deuxième fois le jour de sa mort. Les masques Bwiti « sortent » également la nuit lors de ce rite initiatique (voir photo). Cette cérémonie au cœur de la culture Mitsogho fait des adeptes du Bwiti les gardiens de la tradition tenus par le secret et soumis à de nombreux interdits. La face B présente la musique vocale et instrumentale des Batéké.


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