NIGERIA – NIGÉRIA
Ayinla Omowura and His Apala Group – 25 x 40 – Africa Song Ltd - NEMI (LP) 0515, released in 1980 (LP)
(1933-1980)
Ayinla Omowura and His Apala Group – 25 x 40 – Africa Song Ltd - NEMI (LP) 0515, released in 1980 (LP)
(1933-1980)
Apala giant Ayinla Omowura was hugely popular among
Nigeria's Yoruba people in the 1970s and after his death in 1980, especially
among the most humble members of Yoruba society, who venerated him.
Both his music and lyrics are markedly different from those of Apala king Haruna Ishola, presented in a previous post. Despite an exclusive
use of traditional instruments, Omowura's music and persona evolved in a very
urban world in a complex nation with great social disparities. His lyrics
ranged from existentialist musings about death to commending or criticizing
government policies, chastizing women who bleach their skin or boasting that
nobody outshined his musical genius. The fiery-tongued Omowura also feuded with
other musicians, like Fuji master Barrister. He interspersed his lyrics
with a witty and provocative use of the Yoruba language, its proverbs and
imagery, which are no longer understood or valued by the younger
generations.
This is probably my favorite album by the artist, featuring his deep, authoritative voice, powerful backing vocals and spellbinding, multilayered and fast-tempoed percussions (including iyalu talking drums, agogo bells, sekere rattles, akuba drums, and agidigbo thumb piano). Both sides of the LP are like one long medley of thrilling music with a particularly enthralling Side B.
Le géant de la musique Apala Ayinla Omowura était extrêmement populaire chez les Yoruba du Nigeria dans les années 1970 et après sa mort en 1980, surtout parmi les plus démunis qui le vénéraient. Sa musique et ses paroles sont très différentes de celles du roi du Apala Haruna Ishola que nous avons présenté dans un post précédent. Même s'il utilisait exclusivement des instruments traditionnels Yoruba, la musique d'Omowura se situait dans un monde très urbain dans un pays complexe et très inégalitaire. Il abordait des thèmes très divers allant de considérations existentielles sur la mort à l'approbation ou la critique de politiques gouvernementales, en passant par des moqueries acerbes à l'encontre des femmes qui blanchissent la peau, ou l'affirmation qu'aucun autre artiste ne pouvait égaler son génie musical ... Le fougueux Omowura se lançait parfois dans des joutes verbales violentes avec d'autres grands artistes comme Barrister. Il maniait le verbe avec dextérité et avait le sens de la provocation, le tout parsemé de proverbes Yoruba qui ne sont plus appréciés, ni véritablement compris, par les jeunes générations.
Cet album d'Owomura est celui que j'écoute le plus souvent avec sa voix grave et intense, des choeurs puissants et des percussions polyrythmiques envoûtantes comprenant des tambours parlants iyalu, des cloches agogo, des hochets sekere, des tambours akuba, et un grand piano à pouce agidigbo. Les deux faces du disques forment ensemble un long medley palpitant avec une face B particulièrement brillante.
This is probably my favorite album by the artist, featuring his deep, authoritative voice, powerful backing vocals and spellbinding, multilayered and fast-tempoed percussions (including iyalu talking drums, agogo bells, sekere rattles, akuba drums, and agidigbo thumb piano). Both sides of the LP are like one long medley of thrilling music with a particularly enthralling Side B.
Le géant de la musique Apala Ayinla Omowura était extrêmement populaire chez les Yoruba du Nigeria dans les années 1970 et après sa mort en 1980, surtout parmi les plus démunis qui le vénéraient. Sa musique et ses paroles sont très différentes de celles du roi du Apala Haruna Ishola que nous avons présenté dans un post précédent. Même s'il utilisait exclusivement des instruments traditionnels Yoruba, la musique d'Omowura se situait dans un monde très urbain dans un pays complexe et très inégalitaire. Il abordait des thèmes très divers allant de considérations existentielles sur la mort à l'approbation ou la critique de politiques gouvernementales, en passant par des moqueries acerbes à l'encontre des femmes qui blanchissent la peau, ou l'affirmation qu'aucun autre artiste ne pouvait égaler son génie musical ... Le fougueux Omowura se lançait parfois dans des joutes verbales violentes avec d'autres grands artistes comme Barrister. Il maniait le verbe avec dextérité et avait le sens de la provocation, le tout parsemé de proverbes Yoruba qui ne sont plus appréciés, ni véritablement compris, par les jeunes générations.
Cet album d'Owomura est celui que j'écoute le plus souvent avec sa voix grave et intense, des choeurs puissants et des percussions polyrythmiques envoûtantes comprenant des tambours parlants iyalu, des cloches agogo, des hochets sekere, des tambours akuba, et un grand piano à pouce agidigbo. Les deux faces du disques forment ensemble un long medley palpitant avec une face B particulièrement brillante.
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The photograph of the Yoruba mask below is from African Tribal Images by William Fagg, The Cleveland Museum of Art publishing, 1972:
The photograph of the Yoruba mask below is from African Tribal Images by William Fagg, The Cleveland Museum of Art publishing, 1972:
Hi Rpublican,
ReplyDeletei am an apala-addict, so this makes me very heppy!!
Thanks and keep up the good work
Aloha
G
I'm delighted. I just adore Yoruba traditional & neo-traditional music... the fabulous rhythms, voices and the deep African touch. I've got loads more great Apala, Sakara, Fuji records lined up for future posts. Bless
ReplyDeleteI really enjoy your consistent flow of delightful music. Thank you.
ReplyDeleteI realy enjoy this and i will never stop to hear Ayinla omowura music is my favorite
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