ETHIOPIA – ÉTHIOPIE
Ethiopie – Polyphonies des Dorzé – Le Chant du Monde - LDX 74646 - Collection du CNRS et du Musée de l'Homme, recorded by Bernard Lortat-Jacob, 1974-1975 (LP)
The first four tracks (A1-A4) feature men’s choruses, followed by women (A5-A6), young boys (B1-B2) and young girl choruses (B3). This very special recording, which conveys a communal feeling of meaning, joy and inspiration, is one of the finest African music recordings on the Le Chant du Monde label.
Ethiopie – Polyphonies des Dorzé – Le Chant du Monde - LDX 74646 - Collection du CNRS et du Musée de l'Homme, recorded by Bernard Lortat-Jacob, 1974-1975 (LP)
The polyphonic vocal music of the Dorze People in Southern Ethiopia—performed by the entire community not professional musicians—plays a central role in daily life. Dorze music bears similarities with Pygmy polyphonic music, notably via its uninterrupted flow of complex vocal layers and the use of yodeling.
The first four tracks (A1-A4) feature men’s choruses, followed by women (A5-A6), young boys (B1-B2) and young girl choruses (B3). This very special recording, which conveys a communal feeling of meaning, joy and inspiration, is one of the finest African music recordings on the Le Chant du Monde label.
La musique vocale polyphonique des Dorzé vivant au sud de l'Ethiopie - jouée et chantée par l'ensemble de la communauté et non par des musiciens professionnels - joue un rôle central dans la vie quotidienne. La musique des Dorzé présente des similitudes avec la musique polyphonique pygmée, notamment par son flux ininterrompu de nappes vocales complexes et l'utilisation de yodels.
Les quatre premières pistes (A1-A4) présentent des chœurs d'hommes, suivis de choeurs de femmes (A5-A6), de jeunes garçons (B1-B2) et de jeunes filles (B3). Ce disque très spécial, qui communique un sentiment de joie et d'inspiration collective baignant dans le monde traditionnel, est l'un des meilleurs albums de musique africaine édité par Le Chant du Monde.
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Mon dernier commentaire sur un blog doit remonter à une quinzaine d'années, c'est dire...
ReplyDeleteMerci énormémement pour toutes ces pépites, dont la plupart aujourd'hui ne pourraient plus être écoutées sans votre travail, faute de musiciens, d'aventuriers enregistreurs ou de diffuseurs. Je remonte progressivement le fil de votre blog découvert il y a deux ou trois semaines.
Sur ce dernier disque, je suis frappé par la façon dont les chants de travail (parmi les premières pistes) sonnent comme les chants de travail enregistrés par Lomax aux USA, dans les prisons ou auprès des vieillards. Ca confirme - mais ça n'était pas nécessaire - ce que dit LeRoi Jones dans "le peuple du blues" sur le transfert des structures musicales entre l'afrique et les états-unis par les esclaves venus d'Afrique, dans l'impossibilité de conserver quoi que ce soit d'autre.
Merci encore ! Et, ah oui, si vous aviez en réserve des chants de gorge, mongols ou autres, n'hésitez pas.
Atagyz
DeleteMerci pour votre commentaire. Il y a comme vous l'indiquez justement un lien direct avec les enregistrements d'Alan Lomax de chants de travail collectifs aux Etats-Unis (travaux agricoles, construction de chemin de fer, prisons, etc) même si on n'est plus ici dans le monde traditionnel. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas entendu le nom du poète LeRoi Jones... Je vais chercher des chants de gorge pour un prochain post.