GREECE
The compilation Rebetika History 1925–1955 Vol.4, from a seminal six-volume series published on the Regal label, showcases recordings from the Golden Age of Rebetiko (plural Rebetika), sometimes referred to as the Greek blues.
This urban music genre, born in the 19th century, became popular among the poorest segments of society in large urban centers in Greece, and Greek communities living in coastal cities, like Smyrna and Constantinople (now respectively called Izmir and Istanbul) in the former Ottoman Empire (Turkey).
Following the 1919-1922 Greco-Turkish war, some 1.4 million Greeks were expelled from Turkey (and vice versa for Turks living in Greece), leading to a rapid 25 percent expansion of the Greek population. Many of these refugees, including an influx of talented musicians and singers, settled in harbor cities like Piraeus (Athens) and Thessaloniki. This proved a boon for Rebetiko, a hybridized music incorporating many influences, from Greek traditional music and European music to Byzantine church music, Ottoman art music and café music. During the 1920s and 1930s the genre was dominated by the thriving Smyrneïko Asia Minor-style, which is reflected in the fact that more than half of the artists presented on this LP hailed from Smyrna (A2, A4, A5, A6) or Constantinople (B4, B5, B6).
At the outset, Rebetiko music was part of a true rebel subculture that thrived in “unsavory” places, like tekedes (hashish dens), and had its own codes, language, and attitudes. In addition to traditional Greek themes: love, work, death, marriage, romance, etc., Rebetiko artists also sang about harsh urban realities, like poverty, injustice, misfortune, crime, jail, hashish, with a general disdain for bourgeois values.
Due to changing tastes, a rejection of Oriental elements in the music (Ottoman modes and instruments), and strict censorship laws in the mid-1930s—not to mention the Axis’ occupation of Greece during the Second World War— Rebetiko artists abandoned its more scandalous themes and crude lyrics and favored the highly popular bouzouki-based Piraeus style. The resounding nationwide success of songwriter and virtuoso bouzouki player Vassilis Tsitsanis (1915-1984) definitely brought Rebetiko music into the mainstream.
These excellent recordings of old include violins, santurs, uds, clarinets, kanonakis, accordions and soulful melifluous vocals. Tracks A2, B4, and B5 are standouts here.
Cette compilation Histoire du Rebetika 1925-1955 Vol.4, tirée d'une collection de six albums publiée sur le label Regal, présente des enregistrements de l'âge d'or du rebetiko (rebetika au pluriel) parfois appelé le blues grec.
Cette musique urbaine, née au 19ème siècle, devient populaire auprès des populations les plus pauvres et défavorisés dans les grandes villes grecques, ainsi qu’auprès des communautés grecques vivant dans des villes côtières, comme Smyrne, et Constantinople (maintenant respectivement appelées Izmir et Istanbul) dans l'ancien Empire Ottoman (Turquie).
Suite à la guerre gréco-turque de 1919-1922, 1,4 million de Grecs furent rapatriés de Turquie (et vice et versa pour les turcs résidant en Grèce), augmentant ainsi subitement la population grecque de 25%. Nombre de ces réfugiés, y compris un afflux de musiciens et de chanteurs talentueux, s’installèrent dans des villes portuaires comme Le Pirée (Athènes) et Thessalonique. Cela a grandement dynamisé le développement du rébétiko, une musique hybride incorporant de nombreuses influences, allant de la musique traditionnelle grecque et de la musique européenne à la musique d'église byzantine, la musique savante et la musique de café ottomane. Au cours des années 1920 et 1930, le genre était dominé par le style smyrneïko d'Asie Mineure en plein essor, ce qui explique que plus de la moitié des artistes présentés dans cet album étaient originaires de Smyrne (A2, A4, A5, A6) ou de Constantinople (B4, B5, B6).
La musique rébetiko faisait partie d'une véritable sous-culture rebelle qui s’exprimait dans des endroits « malfamés », comme les cafés tékédés, et qui avait ses propres codes, langages et attitudes. En plus des thèmes grecs traditionnels : amour, travail, mort, mariage, séduction, etc., les artistes du rébétiko chantaient également les difficultés de la vie urbaines, comme la pauvreté, l'injustice, la malchance, le crime, la prison, le haschich, et la moquerie des valeurs bourgeoises.
En raison de l'évolution des goûts, du rejet des éléments orientaux dans la musique (modes et instruments ottomans), et de la mise en place d’une censure stricte au milieu des années 1930 interdisant les chants évoquant le haschich ou des thèmes sortant des conventions – sans parler de l'occupation de la Grèce par l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale – les artistes de rébétiko délaissent les thèmes scandaleux et les paroles crues et privilégient alors le style populaire du Pirée basé sur le bouzouki. Avec le succès retentissant à l'échelle nationale de l'auteur-compositeur et joueur de bouzouki virtuose Vassilis Tsitsanis (1915-1984), le rébétiko sort des bas-fonds pour devenir une musique grand public.
Ces excellents enregistrements d'antan incluent notamment des violons, des santours, des ouds, des clarinettes, des kanonakis, des accordéons et des chants lyriques et sensuels. Les morceaux A2, B4 et B5 de l’album sont particulièrement inspirés.
A1 – Stellakis / Στελλάκης Περπινιάδης (1899-1977)
Five year sentence
A2 – K. Marcelos (Nouros) / Κώστας Νούρος (1892-1992)
Tzivaeri
A3 – E. Sofroniou (Vangelakis) / Ευάγγελος Σωφρονίου
Well you do not feel sorry for me
A4 – Giogos Vidalis / Γιώργος Βιδάλης (1884-1948)
Manolis
A5 – Rita Abatzi / Ρίτα Αμπατζή (1903- 1969)
Kalogria
A6 – Zacharias Kasimatis / Ζαχαρίας Κασιμάτης (1896-1965)
Erinaki
B1 – Giorgos Kavouras / Γιώργος Κάβουρας
Do not complain
B2 – Kostas Roukounas / Κώστας Ρούκουνας (1903-1984)
You must forget me
B3 – D. Kallinikos (Arapakis) / Ρόζα Εσκενάζυ (1890-1956)
Pasalimaniotissa
B4 – Rosa Eskenazi / Ρόζα Εσκενάζυ (mid-1890s-1980)
I got married to be happy
B5 Antonis Diamantidis (Dalgas) / Αντώνης Διαμαντίδης (1892-1945)
Goodnight
B6 Kostas Karipis / Κώστας Καρίπης (1865- 1944)
Take me too
Greek Folk Music Volume III – Wedding Songs – PFF 3 here
Photographs below are from Hommes et Paysages de Grèce by Claudine and Louis Panassié, Société d'Édition Géographique et Touristique, 1962:
thank u as always
ReplyDeleteroberh
Teşekkürler...
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